Jeudi 7 juillet : de Saint-Omer à Calais

Publié le par x

 

Plongée dans le chaos calaisien.

 

 

À l'origine, il était prévu de manger avec les exilés dans le principal squat de Calais, rue Descartes, et de passer la soirée avec eux. Un moment pour prendre le temps de se connaître.

 

Le squat a été évacué le 27 juin, et les exilés expulsés plus ou moins brutalement de tous les lieux où ils ont tenté de se réinstaller. Leurs tentes sont systématiquement détruites, les couvertures et les sacs de couchages confisquées et jetées à la déchetterie. Ils dorment par petit groupe, cachés dans les buissons et les dunes pour tenter d'échapper à la police.

 

La rencontre s'est faite autour d'un repas du soir improvisé dans un square de la ville. Après le repas, Amnesty international a fait auprès des exilés un recueil de témoignages sur les violences policières, qui a été envoyé au tout nouveau Défenseur des droits. Celui-ci a déjà été saisi d'un rapport sur les violences policières à Calais réalisé par la mouvement No Border et soutenu par une vingtaine d'associations locales, nationales et internationales.

 

Un passage trop rapide pour que le groupe de cyclistes trouve ses repères, et trouve sa place dans un contexte qui est aussi un contexte de lutte.

 

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